Le Festival est parrainé par
la pianiste Eliane Reyes,
et la cheffe d’orchestre Debora Waldman.
Invitée sur les scènes du monde entier, Eliane Reyes séduit par sa personnalité musicale, elle ose, sans cesse, creuser de nouveaux sillons, en conservant toujours ce toucher subtil qui est son identité.
Formée d’abord par sa mère, elle donne son premier récital à l’âge de 5 ans et reçoit la même année, le prix César Franck. Ses rencontres avec Gyorgy Cziffra à l’âge de dix ans qui en fit la plus jeune lauréate de sa fondation à Senlis ainsi que celle avec Martha Argerich à l’âge de 14 ans, marquent une étape décisive dans sa vie de pianiste.
Elle étudie au Conservatoire Royal de Bruxelles, puis, à la «Chapelle Musicale Reine Elisabeth» auprès de Jean-Claude Vanden Eynden ainsi qu’au CNSM de Paris sous l’égide de Brigitte Engerer et de Jacques Rouvier en 3ème cycle.
Eliane Reyes est invitée en 2022-23 comme membre du jury à Ettlingen, en Turquie, au Danemark ou encore en Autriche.
Elle est directrice artistique du festival Musicorum à Bruxelles.
Elle enseigne au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles ainsi qu’au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.
Citoyenne d’honneur de sa ville natale à Verviers (Belgique), elle devient la première pianiste belge à recevoir les insignes de « Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres » en France.
Débora Waldman Chef d’Orchestre Le parcours de Débora Waldman l’amène à résider dans trois pays différents avant ses 15 ans. Née au Brésil, elle grandit en Israël, puis habite en Argentine. À 17 ans, elle dirige pour la première fois et décide de s’orienter vers la direction d’orchestre : elle va alors à Paris pour se perfectionner au Conservatoire National Supérieur de Musique (CNSMDP). C’est là qu’elle devient l’assistante de Kurt Masur à l’Orchestre National de France, entre 2006 et 2009.
En 2008, L’ADAMI la nomme “Talent Chef d’Orchestre” puis en 2011 elle reçoit une distinction par la fondation Simone et Cino del Duca, sous l’égide de l’Académie de Beaux-Arts.
Depuis elle dirige de nombreux orchestres en France et à l’étranger. En septembre 2020, elle prend ses fonctions de directeur musical de l’Orchestre d’Avignon-Provence, contrat renouvelé jusqu’en 2026.
Elle devient à cette occasion la première femme à la tête d’un orchestre national permanent français. En septembre 2022, elle est également nommée Cheffe Associée à l’Opéra de Dijon après un éblouissant DON PASQUALE au printemps 2022. Elle a également dirigé l’Orchestre de Dijon-Bourgogne lors des 30e Victoires de la Musique en mars 2023.
Parmi ses derniers engagements, on a pu l’entendre cet été avec Philharmonique de Monte-Carlo, l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg , l’Orchestre Symphonique Région Centre-Val de Loire/Tours, l’Orchestre National de Lyon au Festival de la Côte Saint André, et précédemment avec l’Orchestre National de France, l’Orchestre Philharmonie de Radio France, l’Orchestre Philharmonique de Nice, l’Orchestre Symphonique Région Centre-Val de Loire, l’Orchestre Symphonique de Hambourg, la Staatskapelle de Halle, l’Orchestre Philharmonique de Johannesburg, l’Orchestre National de Colombie ou encore l’Orchestre Lamoureux au Théâtre des Champs-Élysées.
Dans le domaine lyrique, elle a dirigé « AïDA », « MADAME BUTTERFLY », « DON GIOVANNI », entre autres,plus récemment « IDOMENEO » de Mozart , STIFFELIO et « LA SERENADE » de la compositrice française Sophie Gail à l’Opera Grand Avignon.
Au cours des prochaines saisons, on pourra l’entendre dans « LA FLUTE ENCHANTEE », « TOSCA », « TRAVIATA » et « ZAïDE ».
Parmi ses futurs engagements, on compte des concerts avec l’Orchestre, l’Orchestre de chambre de Genève, l’Orchestre de Chambre de Jérusalem et l’orchestre de Limoges.
Elle travaille et évolue dans la tradition qui affirme que l’on doit « questionner en permanence ». Et créé son orchestre Parisienne « Idomeneo » qui se produit régulièrement à la salle Gaveau.
Soucieuse d’un message de paix, Débora Waldman a été choisie pour diriger le concert « Thessalonique, carrefour des civilisations » en l’honneur de l’amitié arabo-israélienne.
Chef dynamique, elle est particulièrement engagée dans la transmission par le projet Démos de la Philharmonie de Paris depuis sa création en 2010. En juin 2019, elle assure la création mondiale de la symphonie « Grande Guerre » écrite en 1917 par la compositrice française Charlotte Sohy (1887-1955), dont elle a retrouvé la partition oubliée. En juillet 2021 elle en dirige la première parisienne avec l’Orchestre National de France à la Maison de la Radio. Un premier enregistrement mondial de cette symphonie a été réalisé lors de ce concert, en partenariat avec le Palazzetto Bru Zane paru en mars 2023. Cette découverte est l’occasion de la réalisation d’un livre « La symphonie oubliée », portraits croisés de la compositrice et de la chef, édité chez Robert Laffont. Son premier disque avec l’Orchestre national d’Avignon Provence « Charlotte Sohy, compositrice de la Belle Epoque » est paru sur le nouveau label – La Boîte à Pépites / Recording Women Composers. Ce disque a reçu des nombreuses récompenses nationales et internationales, à savoir : Diapason Découverte, Diamant Opéra Magazine, 5 étoiles Classica, Nominé à l’International Classique Awards.